Sav'Hourra

Le caterpillar sushi roll fait partie de la famille des maki inversés. Il se caractérise par la présence d'une « carapace verte » d'avocat. Il tire son nom de la façon dont le cuisinier dispose habituellement les différentes pièces de sushi, afin d'exploiter au mieux sa ressemblance avec une chenille, ou caterpillar en anglais. Aussi beau que bon, le caterpillar sushi roll est généralement garni d'anguille grillée. C'est donc un sushi à proposer à ceux qui n'aiment pas le poisson cru. Pour ma part, je vous propose une recette dans laquelle l'anguille est remplacée par de la truite, beaucoup plus facile à se procurer en France. Le goût est différent, mais les sushi n'en sont pas moins délicieux...

Le California roll est une adaptation du maki sushi traditionnel, inventé au début des années 70 par le chef japonais d'un restaurant de Los Angeles, Ichiro Manashita. Cet ingénieux cuisinier inventa le « maki sushi inversé » car les américains n'appréciaient guère la vision de l'algue nori. D'autre part, il remplaça la texture exceptionnellement fondante du thon gras par celle de l'avocat, ingrédient jusqu'alors inconnu au Japon. C'est précisément sur ce point que je souhaite insister. L'engouement des gastronomes du monde entier pour le sushi met le thon rouge dans une situation préoccupante. Sans mesure concrète, la ressource en thons rouges aura bientôt été pillée et sa disparition risque de provoquer un chaos au niveau des écosystèmes marins. Mon action du jour consiste à vous faire prendre conscience qu'il peut être remplacé par de l'avocat...

Comme le saumon ou le thon, le maquereau est un poisson gras, très riche en oméga 3 et en vitamine E. Cependant, c'est un poisson fragile. Aussi est-il déconseillé de le consommer à l'état brut, à moins d'avoir le privilège de pouvoir se procurer du maquereau encore vivant (pêcheurs ?). Sa chair délicate doit d'abord être traitée en salaison quelques heures puis marinée dans du vinaigre de riz sucré. Au Japon, le sushi au maquereau mariné est devenu très populaire dans les villes les plus éloignées de la côte telles que Kyoto et Osaka qui possèdent chacune leur propre version du sushi au maquereau. Je vous propose aujourd'hui la recette du « bo-sushi » de Kyoto...

Pour fêter Papa, je propose en gâteau au cœur coulant. Comme beaucoup d'hommes, le mien préfère les grignotages salés. Qu'à cela ne tienne, mon gâteau sera une entrée, pour commencer en beauté. J'ai voulu lui donner un nom. Ayant d'abord pensé à un « Mont-Blanc de sushi », je me suis finalement décidée pour le « Mont Fuji ». Point culminant du Japon, cette montagne de 3 776 mètres d'altitude est en quelque sorte « le Mont-Blanc japonais »...

La recette du jour me donne l'occasion de vous faire profiter d'une bonne adresse. Il s'agit du restaurant L'Abbaye. La cuisine du chef est un mélange de tradition et de modernité. Elle évolue au fil des saisons pour vous faire profiter des meilleurs produits. La grande salle / terrasse du premier étage est réservée à l'organisation de réceptions. Comptez sur eux pour vous accompagner dans vos choix et vous faire passer un moment inoubliable. Ils s'occupent de tout ! À L'Abbaye, le saumon fumé est fait maison. Il est excellent, digne des meilleurs traiteurs. Rien à voir avec le saumon fumé trop salé que vous trouvez en supermarché. Pour que vous puissiez en profiter plus souvent, le restaurant vend son saumon fumé « à emporter » (ainsi que son foie gras maison). À vous de décider si vous préférez le filet entier ou découpé en tranches. Au prix de 30€/kg, ce serait vraiment dommage de se priver ! Pour ma part, j'achète le filet entier. Aujourd'hui, J'en profite pour faire escale au japon, aux côtés de la Table monde pour le jeu 1001 escales...

Lorsque tout le monde se prépare a fêter Pâques à grand renfort de chocolat, je propose de faire des sushi. Cependant, pour rester dans l'esprit de cette fête, je leur donne une forme arrondie... comme un œuf de Pâques ! Noël avait eu ses maki en habit de Père-Noël, Pâques aura ses sushi moulés dans un coquetier...

Quelle ne fut pas ma surprise de constater que cette année, traiteurs et restaurants proposent des sushis pour les fêtes de fin d'année. Moi, j'avais pris de l'avance... Déjà l'an dernier, je surprenais mes invités en remplaçant les amuse-gueules par des sushis au réveillon du nouvel an. Cette année, je les déguise en Père-Noël... Alors pour Noël, épatez la galerie avec vos sushi !

Le saumon fumé est aujourd'hui largement utilisé pour la confection de toutes sortes de sushis. En effet, il fait oublier le côté « poisson cru » qui inquiète les non-initiés et présente l'énorme avantage de pouvoir se conserver plus longtemps que le saumon frais. Cependant, je trouve son goût un peu trop prononcé et préfère le remplacer de temps en temps par mon sashimi gravlax, délicieux en sushis ou simplement accompagné d'un bol de riz parfumé...

Ayant acheté de la farine de riz gluant, je cherchais à réaliser une recette originale ! Je connaissais déjà les mochi en version sucrée et j'ai voulu tenter une version salée, farcie à la viande de bœuf. Voici donc ce que j'ai imaginé, une recette de bouchées farcies au bœuf, dont la forme rappelle celle des mochi japonais.